• Vous voulez savoir comment ce projet est organisé ?

    Faircrafts vous dévoile les rouage d'un projet "international".


    Au début, il y a le Togo

    Tout part de la. Les articles sont commandés par Martine auprès des artisans. Elle est chargée de verser, la moitié du montant budgeté pour que la production commence. Une fois les articles terminé et que la qualité lui paraît "satisfaisante". Elle verse le reste de la somme. Le conditionnment est effectué par elle et sa famille.

    Une histoire d'avion

    Une fois le condiftionnemenent effectué, Martine amène les caisses à l'aéroport pour être envoyées en Suisse.

    La Suisse

    Nous ne disposons pas encore d'entrepôt et tout arrive chez-nous. La première fois ce fut assez chaotique car nous avions mal jugé la taille des trois caisses transportant les articles. Vous n'iimaginez pas notre suprise lorsque nous avons reçu trois caisses de 80 kilos chacune chez-nous. Le déballage, le pesage, la prise des photos et le stockage  tout se passe à domicile.

    La fin de l'histoire

    C'est vous qui allez la raconter. La réussite de ce projet repose également sur vos épaules (je ne vous met pas la pression :-). J'espère que vous allez vivre une belle histoire avec ces objets qui sont empreints de toute la richesse de l'Afrique.

    http://www.faircrafts.ch


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  • L’un des plus petits états africains : 56’000 km2, 1.4 fois la Suisse, 650 km du nord au sud, sa largeur n’excédant pas 130km. Sa population est d'environ 6 millions d'habitants.

    Langue officielle :
    Français, mais l'Ewe, le Kabiyé et le Mina sont les langues nationales les plus utilisées.

    Religions :
    Animisme 50%, Catholicisme 26%, Islam 15% et Protestantisme 9%.

    Climat :
    Humide en bord de mer et quasiment sahélien au nord. 

    Lomé : Capitale avec environ 100'000 habitants

    Sokodé : deuxième ville du pays avec environ 97'000 habitants, dont 80% de musulmans à 350 km de Lomé

     

    Situation politique : L’unité du pays a été constituée par les Allemands à la fin du 19ème siècle. Après une période sous administration française, le pays accède à l’indépendance en 1960. Le premier président est assassiné, puis, le pays dirigé par M. Eyadéma, de 1967 jusqu’à sa mort en 2005, après quoi, son fils accède au pouvoir. On observe, actuellement, une reprise du processus du dialogue politique. Depuis 1990, la longue et profonde crise sociopolitique entraîne une aggravation de la situation économique du pays, qui a pour conséquences négatives, la suspension de toute coopération internationale avec le Togo depuis 1993.

    Situation sanitaire : Elle s’est détériorée suite aux événements politiques des dernières années et se trouve, aujourd’hui, à un niveau catastrophique. On compte 1 médecin pour 10'000 habitants. Le paludisme, la diarrhée et la malnutrition sont des causes importantes de mortalité infantile. Au Togo, les égouts sont inexistants, l’eau est une denrée rare et les moyens financiers, quasi-inexistants. Les WC, tels que nous les connaissons n’existent que dans les grands centres et sont un luxe. La plus part du temps, les gens font leurs besoins à l’air libre. Les conséquences évidentes sont la pollution de l’environnement et de la nappe phréatique. Un système sanitaire catastrophique et des conditions d’hygiène misérables amènent des maladies gastro-entériques graves qui touchent surtout les jeunes enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées.

    Economie : 65% des travailleurs sont occupés dans les cultures vivrières (mil, maïs, sorgho, riz). Les autres travaillent dans les cultures de cacao, café, coton, huile de palme et surtout dans les mines de phosphates ou sont commerçants.


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  • Motivations du consommateur
    Le prix n’est pas nécessairement la première motivation des consommateurs pour acheter éthique ou équitable. Mais sont-ils bien informés sur la structure des prix pour les produits qu’ils achètent et sur les réalités tout au long de la filière, de la production à la distribution ?

    Le prix
    Un prix juste est le meilleur rapport qualité-prix pour une qualité globale. Il intègre les critères sociaux et environnementaux, et rémunère correctement la valeur du travail. Les prix bas excessifs ne tiennent généralement pas compte des « coûts cachés », portés par des tiers ou la collectivité (subventions à l’agriculture pour les cultures intensives et les grandes exploitations, dommages à l’environnement, à la santé, chômage et coût social de l’exclusion, etc.). La pression sur les prix signifie les plus bas coûts de production possibles, souvent sans affecter les marges des distributeurs. Par ailleurs, les prix bas « à tout prix » alimentent la surconsommation, d’autant qu’ils sont généralement accompagnés d’une publicité phénoménale contribuant à générer des besoins et des désirs nouveaux.
    Le consommateur est peu informé de ces éléments et se trouve donc conforté dans sa recherche de prix bas (sans considération pour ce qu’ils financent ou non) et parallèlement encouragé par les institutions et la presse à consommer comme expression du « moral des ménages » et comme moteur de la croissance.
    Or, sans nier les contraintes budgétaires réelles et concrètes d’un nombre important de familles, l’enjeu ne se situe-t-il pas ailleurs ?

    La distribution
    On oublie souvent que la distribution constitue un maillon non négligeable entre le producteur et le consommateur.
    La grande distribution, par sa situation monopolistique et ses pressions sur les prix, contribue largement à la suppression d’emplois, aux délocalisations, aux conditions de fabrication inéquitables et aux pressions sur l’environnement. Ses pratiques (marges arrières, marques de distributeurs qui coupent la relation entre producteur et consommateur, mythe des prix bas, corruption, lobbying, etc.) lui ont permis d’asseoir sa position, vers une concentration et un pouvoir phénoménaux  et de s’attaquer à tous les secteurs du commerce avec des politiques de prix très agressives, tout en se garantissant des profits confortables.


    Forts des profits générés par leurs activités dans les pays occidentaux, les acteurs de la grande distribution (et notamment les français) investissent dans les pays du Sud, avec la même stratégie de prix bas et d’incitation à la consommation, laminant le commerce local et pressurant les producteurs locaux.
    Face à des grandes surfaces en perte de vitesse et aux nouvelles demandes du consommateur pour les produits éthiques, la grande distribution a tout intérêt à se positionner sur ces créneaux et à séduire les consommateurs.

    Quels effets à long terme ?
    Le « commerce équitable » en grande distribution a-t-il des effets sur l’évolution générale des pratiques ou bien légitime-t-il et renforce-t-il un système dont les pratiques restent majoritairement et largement inéquitables et prédatrices ? Au-delà des flux commerciaux générés par les ventes en grande distribution, certainement essentiels à court terme pour les communautés concernées au Sud, il faut s’interroger sur les effets réels à long terme de ce choix de distribution. A la fois pour un changement d’échelle en termes économiques et pour le poids qu’il peut apporter vers une transformation sociétale.
    Ce choix n’entretient-il pas le flou chez le consommateur, nivelant les degrés de responsabilité, gommant les contradictions entre les démarches et les disparités entres les acteurs (producteurs, militants, consommateurs, acheteurs collectifs, grande distribution), minimisant l’effort nécessaire chez les consommateurs et entravant le développement d’une prise de conscience plus profonde et d’un changement plus engagé des comportements ?

    Quel rôle pour les consommateurs ?
    Notre vigilance ne doit-elle pas porter sur l’ensemble de la filière et non uniquement sur la partie « fabrication » du produit vendu ? Si nous voulons réellement contribuer au changement, nous, consommateurs devrons nous désaliéner, nous dégager de la liberté illusoire de l’ « hyperchoix » et comprendre la nécessité, retrouver la curiosité de savoir non seulement comment sont fabriqués les produits mais comment ils arrivent jusqu’à nous. 


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  • L’eau, est la source de vie. Aussi longtemps que nous nous conviendrions sur ce dicton, la réalité demeurera en ces termes : où il n’y a pas d’eau, la vie n’y est pas !

    Dans les décennies précédant notre époque, nos anciens parents en Afrique en général et au Togo en particulier désaltéraient leur soif avec de l’eau naturelle, que celle-ci provienne des rivières, fleuves ou cours d’eau, et des puits qu’ils creusaient. Nos parents ont su de par la nature qu’il fallait toujours avoir une source d’eau propre. Cette raison les poussait à protéger avec des claies, paniers etc... leurs sources d’eau, dans la mesure du possible.

    Malgré leurs efforts, le vers de guinée, l’ankylostome, l’amibe, l’onchocercose, le ténia, le choléra etc. étaient des maladies très rependues mais ignorées de tous. Ces maladies décimaient leur population cible par centaines ; mais dû à l’absence de la médecine moderne, tous étaient dans l’ignorance absolue. Ils prenaient pour causes à ces décès : les malédictions des dieux, les envoûtements, de la sorcellerie ou le prix à payer pour une maladresse. Tous mourraient dans les ténèbres de l’ignorance.

    Au Togo, dans les années 1970 à 1999, ils existaient un peu partout ; au moins dans les villes, des pompes – sources d’eau potable à leur population. Cet apport bien qu’insuffisant vaut la peine. Hélas ! de nos jours (1999 - …), dans les villes ces fontaines publiques ont été remplacées par des kiosques où une bassine d’une capacité de 34 litres se vend à 25 F CFA. N’oublions quand même pas qu’il s’agit ici d’un pays en voie de développement où le coût de vie par personne en général n’excède pas les 550 F CFA / jour (moins d’1$US).

    En ce qui concerne les villages, les fermes, bref les milieux ruraux, le problème en est tout autre. Dans nos villages ici au Togo, les villageois ne pouvant supporter ses dépenses en premier et en second ne disposant pas de ces kiosques, ont un autre recours. Les puits communautaires, et les cours d’eau servent à abreuver des milliers de populations en eau ; tant bien que mal potable.
    A défaut de ce que l’on veut, on se contente de ce dont on dispose.

    Ces sources dans les villages sont la plupart exposées à la poussière, aux microbes et à tout autre agent vecteur de maladies. La carence en centre sanitaire ou médico-social aggrave la situation dans ces villages. Prenons ici le cas de Klologo-Gagnon (un village de la Préfecture de VO/Région maritime), situé à environ une dizaine de kilomètre d’Amégnran où se trouve le centre de Santé le plus proche de la localité. Dans ce village, la plupart des enfants sont des orphelins des fléaux émanant de l'eau sale.

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  • Aidez-les à les réaliser

    Martine

    Ayant elle-même une formation de modéliste, elle souhaite ouvrir une école de modélisme pour transmettre sa passion.

    Honoré

    Aimerait ouvrir un centre de formation pour les orphelins afin de permettre à ses jeunes démunis de sortir de la rue et apprendre un métier.

    Fofo

    Aimerait ouvrir une galerie d'art dans laquelle il pourrait exposer et vendre ses oeuvres.

    Jean et Remy

    Souhaitent ouvrir une galerie ainsi qu'un complexe artisanal leur permettant d'élargir leur activité.

    Nestor

    Aimerait pouvoir améliorer son travail en ayant de meilleurs outils, notamment par l'acquisition d'outils mécaniques, pouvoir former des apprentis et posséder son propre atelier plutôt que le louer comme c'est le cas actuellement, avec toutes les contraintes que cela implique.

    Simon

    Aimerait gagner suffisamment d'argent pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille.

     

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