• La prise en charge des enfants issus d’un environnement familial pauvre pose probléme au Togo.

     

    La faiblesse de l’inadaptation de l’éducation des jeunes à la vie familiale et sociale est très remarquable avec pour conséquence la voie ouverte à la délinquance juvénile. Les données 1998 de la Direction Générale des Statistiques ont donné des résultats suivant : 16% des enfants (0-15 ans) ne vivent avec aucun de leurs parents biologiques, 16 % vivent avec leur mère seule et 8% vivent avec leur père seul. Selon les données de nos enquêtes du juin 2008 dans la commune de Kpalimé, sur une population cible des enfants compris entre 6 et 15 ans, nous avons 45% des enfants qui n’ont aucun niveau scolaire, 25% ont abandonné les classes dès les cours primaires et 30% continuent les études. Ces jeunes sont tous retrouvés dans des conditions déplorables dans les rues. Malgré plusieurs efforts des autorités dans le domaine de l’éducation et des actions en faveur des enfants, beaucoup reste toujours à faire. C’est ainsi que nous devons accorder plus de l’importance aux problèmes des enfants marginalisés.

     

    Soutenez nos artisans qui veulent aider ces enfants des rues qui sont souvent des orphelins ou des enfants issus des familles pauvres et marginalisées.


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  • L’eau, est la source de vie. Aussi longtemps que nous nous conviendrions sur ce dicton, la réalité demeurera en ces termes : où il n’y a pas d’eau, la vie n’y est pas !

    Dans les décennies précédant notre époque, nos anciens parents en Afrique en général et au Togo en particulier désaltéraient leur soif avec de l’eau naturelle, que celle-ci provienne des rivières, fleuves ou cours d’eau, et des puits qu’ils creusaient. Nos parents ont su de par la nature qu’il fallait toujours avoir une source d’eau propre. Cette raison les poussait à protéger avec des claies, paniers etc... leurs sources d’eau, dans la mesure du possible.

    Malgré leurs efforts, le vers de guinée, l’ankylostome, l’amibe, l’onchocercose, le ténia, le choléra etc. étaient des maladies très rependues mais ignorées de tous. Ces maladies décimaient leur population cible par centaines ; mais dû à l’absence de la médecine moderne, tous étaient dans l’ignorance absolue. Ils prenaient pour causes à ces décès : les malédictions des dieux, les envoûtements, de la sorcellerie ou le prix à payer pour une maladresse. Tous mourraient dans les ténèbres de l’ignorance.

    Au Togo, dans les années 1970 à 1999, ils existaient un peu partout ; au moins dans les villes, des pompes – sources d’eau potable à leur population. Cet apport bien qu’insuffisant vaut la peine. Hélas ! de nos jours (1999 - …), dans les villes ces fontaines publiques ont été remplacées par des kiosques où une bassine d’une capacité de 34 litres se vend à 25 F CFA. N’oublions quand même pas qu’il s’agit ici d’un pays en voie de développement où le coût de vie par personne en général n’excède pas les 550 F CFA / jour (moins d’1$US).

    En ce qui concerne les villages, les fermes, bref les milieux ruraux, le problème en est tout autre. Dans nos villages ici au Togo, les villageois ne pouvant supporter ses dépenses en premier et en second ne disposant pas de ces kiosques, ont un autre recours. Les puits communautaires, et les cours d’eau servent à abreuver des milliers de populations en eau ; tant bien que mal potable.
    A défaut de ce que l’on veut, on se contente de ce dont on dispose.

    Ces sources dans les villages sont la plupart exposées à la poussière, aux microbes et à tout autre agent vecteur de maladies. La carence en centre sanitaire ou médico-social aggrave la situation dans ces villages. Prenons ici le cas de Klologo-Gagnon (un village de la Préfecture de VO/Région maritime), situé à environ une dizaine de kilomètre d’Amégnran où se trouve le centre de Santé le plus proche de la localité. Dans ce village, la plupart des enfants sont des orphelins des fléaux émanant de l'eau sale.

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  • Dans les années 70 et 80, le Togo était appelé La Suisse de l'Afrtique. Mais lors de notre voyage, il en était tout autre. Lomé ainsi que les autres régions de ce pays montrent un visage délabré.  Malgré cela quelques togolais ont envie de changer leur pays. Faircrafts, à son échelle, est là pour les soutenir dans leur démarche.
     
     
    Lomé ne possède que quelques rares routes goudronnées le long des principales artères. Ainsi, la plupart des quartiers ne sont reliés entre eux que par des chemins de terre dont nombre d'entre eux ressemblent à cela et sont de ce fait, inaccessibles par voiture.
    Non loin de Kpalimé, le château Vial est un très bon exemple du potentiel du Togo par son architecture magnifique. Cependant comme ce pays, personne ne s'en préoccupe suffisamment pour l'entretenir. Ce merveilleux bâtiment tombe donc en ruine.
    Togoville fut la première capitale du Togo mais son heure de gloire semble bien passée.

    Aného était jadis un village prospère, actuellement, sa population ne cesse de diminuer.

     

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  • Près de 47,3% des ménages togolais se situent en deçà du seuil de pauvreté, selon un rapport sur l'état de la population présenté cette semaine à Lomé par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP). "La pauvreté est essentiellement perceptible dans les zones rurales où vivent 79,9% des individus pauvres et où l'incidence est de 74,3%, contre une contribution de 20,1% en milieu urbain confronté à une incidence de pauvreté de 36,8%", peut-on lire dans ce rapport.

    Lomé abrite 7,9% des pauvres.

    Les personnes déshéritées se concentrent particulièrement dans les régions Maritime et des Plateaux qui, selon le document du FNUAP, "supportent à elles seules un peu moins que la moitié de la population pauvre (44,6%) avec des incidences respectives de 69,4% et 56,2%".

    L'incidence de pauvreté, révèlent par ailleurs les statistiques, "est particulièrement plus élevée" dans les régions Centrale (77, 7%), et Kara (75%).

    La région des Savanes, avec une incidence de 90,5% et abritant 18,4% de l'ensemble des pauvres, est la région où la proportion de pauvres est la plus élevée au Togo, selon le rapport.

    D'après les chiffres contenus dans le rapport, la pauvreté touche 3.242.257 d'individus répartis au sein de 535 486 foyers, pour une population estimée au Togo à environ 6 millions d'habitants.

    Le rapport porte sur 8 points : dynamique de population, pauvreté, éducation, égalité des sexes, santé des enfants, santé maternelle, VIH/SIDA, paludisme et autres maladies, ainsi que la question de l'environnement.

    Petit pays d'Afrique de l'Ouest, le Togo fait partie des Pays les moins avancés (PMA) avec un revenu par habitant de 360 dollars US (chiffre de 2005) et un indice de développement humain de 0,495 selon le rapport annuel du PNUD qui le classe au 147ème rang mondial.

     

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