• La Situation de l'eau potable au Togo

    L’eau, est la source de vie. Aussi longtemps que nous nous conviendrions sur ce dicton, la réalité demeurera en ces termes : où il n’y a pas d’eau, la vie n’y est pas !

    Dans les décennies précédant notre époque, nos anciens parents en Afrique en général et au Togo en particulier désaltéraient leur soif avec de l’eau naturelle, que celle-ci provienne des rivières, fleuves ou cours d’eau, et des puits qu’ils creusaient. Nos parents ont su de par la nature qu’il fallait toujours avoir une source d’eau propre. Cette raison les poussait à protéger avec des claies, paniers etc... leurs sources d’eau, dans la mesure du possible.

    Malgré leurs efforts, le vers de guinée, l’ankylostome, l’amibe, l’onchocercose, le ténia, le choléra etc. étaient des maladies très rependues mais ignorées de tous. Ces maladies décimaient leur population cible par centaines ; mais dû à l’absence de la médecine moderne, tous étaient dans l’ignorance absolue. Ils prenaient pour causes à ces décès : les malédictions des dieux, les envoûtements, de la sorcellerie ou le prix à payer pour une maladresse. Tous mourraient dans les ténèbres de l’ignorance.

    Au Togo, dans les années 1970 à 1999, ils existaient un peu partout ; au moins dans les villes, des pompes – sources d’eau potable à leur population. Cet apport bien qu’insuffisant vaut la peine. Hélas ! de nos jours (1999 - …), dans les villes ces fontaines publiques ont été remplacées par des kiosques où une bassine d’une capacité de 34 litres se vend à 25 F CFA. N’oublions quand même pas qu’il s’agit ici d’un pays en voie de développement où le coût de vie par personne en général n’excède pas les 550 F CFA / jour (moins d’1$US).

    En ce qui concerne les villages, les fermes, bref les milieux ruraux, le problème en est tout autre. Dans nos villages ici au Togo, les villageois ne pouvant supporter ses dépenses en premier et en second ne disposant pas de ces kiosques, ont un autre recours. Les puits communautaires, et les cours d’eau servent à abreuver des milliers de populations en eau ; tant bien que mal potable.
    A défaut de ce que l’on veut, on se contente de ce dont on dispose.

    Ces sources dans les villages sont la plupart exposées à la poussière, aux microbes et à tout autre agent vecteur de maladies. La carence en centre sanitaire ou médico-social aggrave la situation dans ces villages. Prenons ici le cas de Klologo-Gagnon (un village de la Préfecture de VO/Région maritime), situé à environ une dizaine de kilomètre d’Amégnran où se trouve le centre de Santé le plus proche de la localité. Dans ce village, la plupart des enfants sont des orphelins des fléaux émanant de l'eau sale.

    http://www.faircrafts.ch


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